1. Carré Prairial Une finition haut de gamme
La herse Prairial réalise un travail à la hauteur de sa sophistication. Revers de la médaille, le poids important de la « bête » oblige à travailler en terrain bien sec.
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Le constructeur vendéen décline sa Prairial en quatre versions : 2,5 et 3 mètres à châssis fixe, 4,5 et 6 mètres avec un repliage hydraulique. Nous avons testé la version 4,5 m équipée d'un semoir à petites graines Semloc.
PREMIÈRE IMPRESSION
La Prairial en impose par son gabarit. Une chose est sûre, Carré n'a pas lésiné sur la quantité d'acier. Le double châssis confère une impression de solidité. On sent aux détails soignés que le bureau d'études a réfléchi un moment sur cette machine.
ATTELAGE ET STRUCTURE
La Prairial est conçue autour d'un châssis principal qui ne porte aucun outil. Toutes les pièces travaillantes sont montées sur deux demi-châssis secondaires porte-dents. Ces derniers sont fixés aux poutres principales par l'intermédiaire de deux liaisons pivots, maintenues chacune par un double balancier pour assurer le suivi du sol. L'attelage par chape accepte les catégories 2 et 3. Carré offre deux positions en bas et trois au niveau du troisième point, dont une lumière. Les axes traversés par les broches sont ovalisés afin de limiter l'usure à grande vitesse.
PIÈCES TRAVAILLANTES
Deux rangées de dents montées sur des lames de ressort sont suivies par deux rangées de rabots crantés, montés eux aussi sur des lames ressorts. Le pas entre les couteaux est choisi à la commande : 250 mm, comme sur le modèle testé, ou 400 mm. Les couteaux en acier ont une bordure aiguisée et sont réversibles. En outre, chaque couteau dispose de deux positions, ce qui permet de l'avancer pour compenser l'usure. Ces lames sont conçues pour couper les galeries des campagnols. Les rabots crantés de 71 cm de largeur sont montés en quinconce. Leurs crans jouent le rôle d'étaupinoir et d'émousseur. Le travail s'achève par le passage de deux rangées de dents doubles de 8 mm de diamètre. Elles aussi sont montées en quinconce, par paires.
SÉCURITÉ
Les couteaux sont protégés par une lame de ressort. De leur côté, les rabots bénéficient de deux lames par élément. Enfin, les dents doubles sont montées sur un triple ressort de type faneuse.
RÉGLAGES
La profondeur de travail des rabots se règle ensuite au niveau des deux roues en caoutchouc, qui jouent le rôle de roues de terrage. Une manivelle placée au-dessus de chaque roue adapte la hauteur des roues. La réglette est crantée, ce qui permet de se repérer d'un côté à l'autre de la machine. On regrette l'absence d'une graduation chiffrée, qui serait plus conforme au statut haut de gamme de la Prairial. L'agressivité des dents se règle en modifiant leur angle d'attaque au moyen de deux tirants placés sur chaque demi-châssis. Une graduation chiffrée simplifie le réglage de chaque côté. En revanche, le contrôle de la hauteur de travail des dents vibrantes est le point faible de l'outil. Il faut en effet régler huit broches réparties sur toute la largeur de la machine pour ajuster leur profondeur. Six positions sont disponibles.
REMISAGE
Deux grosses béquilles avant et une béquille arrière stabilisent la machine une fois dételée. La béquille arrière est peu accessible, probablement en raison de la présence du semoir. Le repliage fait appel à deux vérins alimentés par un distributeur double effet. Pour le transport, le système de verrouillage est loin d'être parfait, puisqu'il s'agit d'une bride qui vient se placer entre les deux pivots au-dessus des vérins pour les maintenir en place. Le chauffeur est donc obligé de descendre du tracteur et de batailler avec la bride, dont le rangement s'avère peu pratique.
ENTRETIEN
L'entretien est réduit à sa plus simple expression puisque toutes les articulations sont graissées à vie.
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